Aviez-vous tendance à écrire ‘’c’est là que le bas blesse chez lui’’, ou à le dire en pensant à cette graphie de l’expression ? Eh bien sachez désormais que vous commettiez une erreur et qu’on doit écrire ‘’c’est là que le bât blesse’’. Pourquoi alors ?
Dans l’expression objet de notre étude, on écrit toujours ‘’bât’’ avec un accent circonflexe (^) sur le ‘’a’’ et un ‘’t’’ à la fin. Elle signifie « là où ça fait mal », « là où ça ne va pas », « là où est le problème ».
Le sens de l’expression se justifie par celui du mot ‘’bât’’. En effet, le bât est un dispositif en bois placé sur le dos des bêtes de somme (animaux domestiques utilisés pour porter de lourds fardeaux) et qui peut causer des plaies.
L’expression apparaît dès le milieu du XVème siècle en référence aux bâts que l’on posait sur le dos des mulets. Les bêtes dont le bât était mal fixé ou trop chargé avaient des plaies qui les faisaient souffrir. Dire « c’est là que le bât blesse » revient donc à dire que l’on a trouvé la cause d’une souffrance, le point sensible d’une personne, ou un problème en général.
Emploi :
Frapper quelqu’un là où le bât blesse (en son point sensible, là où ça lui fait mal)
Aller droit là où le bât blesse (là où se trouve le problème)
On voit tout de suite là où le bât blesse (la cause de la souffrance, l’origine du problème).
Là où le bât blesse, c’est que rien n’est prévu en cas de rupture unilatérale du contrat.
Attention : on dit ‘’c’est là que le bât blesse’’ et non ‘’c’est là où le bât blesse’’. Toutefois, pour commencer la phrase par l’expression, on peut dire : ''là où le bât blesse, c’est que...''
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